La Coupe du Monde de Rugby est l’un des événements sportifs les plus attendus et regardés à l’échelle mondiale. Tous les quatre ans, des équipes venues des quatre coins du monde se rassemblent pour se disputer le prestigieux trophée.
Cependant, derrière cette célébration de l’esprit sportif et de l’excellence athlétique se cachent des défis environnementaux et sociaux importants. Ce qui nous amène à nous pencher davantage sur l’impact de la Coupe du Monde de Rugby sur l’environnement et les efforts déployés pour atténuer son empreinte écologique.
Événement sportif de grande envergure, la Coupe du Monde de Rugby présente le risque de créer un impact environnemental très néfaste si des mesures durables ne sont pas mises en place pour atténuer ces conséquences.
Cela s’explique au travers de différents points, mettant en évidence les défis environnementaux auxquels ces événements se voient confrontés :
- Émissions de CO2 et pollution liées aux déplacements :
La Coupe du Monde de Rugby entraîne une augmentation significative des déplacements de joueurs, d’officiels, de supporters et de médias à travers le monde.
Les vols internationaux et les déplacements, qu’ils soient en voiture ou en train, génèrent d’importantes émissions de CO2, contribuant ainsi au changement climatique et à la dégradation de l’atmosphère. Ce que nous avons déjà eu l’occasion d’observer avec la Coupe du Monde de Football au Qatar.
Par exemple, le déplacement des supporters du club de Wolfsburg en Allemagne représenterait presque 60% du total du bilan carbone du club, selon les estimations faites par SAMI. De plus, et toujours d’après l’étude de SAMI, lors de l’Euro 2016 en France la part des déplacements pesait aussi lourdement sur le bilan carbone de la compétition : les déplacements à destination ou au départ de la France ont représenté 96% de l’empreinte carbone des spectateurs (soit 517 000 tonnes de CO2e). Un chiffre assez logique selon SAMI, puisque 36% des spectateurs sont venus en France en avion et 33% ont choisi la voiture.
- Déchets générés par les événements :
Les stades et les zones d’accueil voient une affluence de milliers de personnes pendant la compétition. Cette concentration de foule génère inévitablement des déchets importants : en moyenne, chaque match de Ligue 1 ou Ligue 2 génère 10 à 11 tonnes de déchets…
On retrouve tout d’abord les emballages alimentaires issus des buvettes et autres points de vente. Les repas et les collations servis aux spectateurs sont souvent enveloppés dans des matériaux à usage unique tels que des plastiques et des emballages papiers, qui peuvent être difficiles à recycler et finissent inévitablement dans les poubelles.
De plus, les bouteilles en plastique représentent un autre problème majeur de déchets car si ces contenants ne sont pas correctement collectés et recyclés, ils engendrent de la pollution plastique supplémentaire, en particulier s’ils se retrouvent dans les océans et les cours d’eau, menaçant ainsi la faune marine et la biodiversité.
En outre, il y a d’autres matériaux à usage unique tels que les gobelets, les serviettes en papier et les programmes imprimés qui contribuent à l’accumulation de déchets pendant l’événement et qui nécessitent de trouver des solutions alternatives pour y remédier.
- Pression sur les ressources locales :
L’organisation de ces événements peuvent aussi mettre à rude épreuve les ressources locales telles que l’eau, l’électricité et les infrastructures d’accueil car utilisées de façon excessives cela met en péril les écosystèmes locaux et les communautés.
Fort de ce constat, la Coupe de Monde de Rugby a choisit d’agir de manière proactive en collaborant avec toutes les parties prenantes à l’organisation de l’événement, dans l’optique de faire de cette Coupe du Monde un modèle de durabilité, inspirant les autres événements à venir, à suivre eux aussi cette voie responsable. Pour ce faire, elle a adopté une stratégie autour de 3 axes intrinsèquement liés.
- Priorité aux circuits courts :
La Coupe du Monde de Rugby France 2023 agit dès maintenant pour une alimentation durable en donnant la priorité à une agriculture de proximité, au plus proche des consommateurs.
Tout d’abord, les partenariats ont été établis avec des producteurs locaux et des agriculteurs régionaux pour approvisionner les différentes zones d’accueil de la compétition. Les aliments servis pendant les matchs et les festivités seront issus d’une agriculture respectueuse de l’environnement, privilégiant les circuits courts. Cela permettra de réduire les émissions de CO2 liées au transport des denrées alimentaires sur de longues distances, tout en soutenant les économies locales.
En outre, des efforts ont été déployés pour encourager l’utilisation de produits biologiques et équitables. Des critères stricts ont été établis pour s’assurer que les aliments servis répondent à des normes de qualité et de durabilité élevées. Parallèlement, des campagnes de sensibilisation sont menées pour encourager les participants et les spectateurs à faire des choix alimentaires responsables.
En adoptant cette approche d’alimentation durable, la Coupe du Monde de Rugby France 2023 encourage un changement positif dans les habitudes alimentaires, incitant les participants et les fans à être plus conscients de l’impact de leurs choix sur la planète.
Cette initiative contribue à faire de cet événement sportif international un véritable catalyseur pour un avenir plus respectueux de l’environnement et des ressources locales.
- Solidarité climatique :
La Coupe du Monde de Rugby France 2023 place la protection de la planète au coeur de ses préoccupations. En tant que 3ème événement sportif mondial, il en va de sa responsabilité.
Il faut savoir qu’elle est également signataire de la Charte des 15 engagements éco-responsables du Ministère des sports et du WWF et entend aller au-delà :
- Réduire les émissions de gaz à effet de serre, avec la mise en place d’un plan de mobilité construit autour de transports propres (train, vélo, covoiturage, véhicules électriques)
- Protéger la biodiversité, en renonçant notamment à l’utilisation d’engrais phytosanitaires pour les pelouses des stades
- Limiter les déchets et respecter la règle des 3R : « Réduire, Réutiliser et Recycler ».
C’est sur ce dernier point que Flycup joue un rôle essentiel. Les emballages Flycup seront distribués aux supporters tout au long de l’événement. Fabriqués en carton kraft et recyclables, les Flycup sont déjà présents dans de nombreux stades de football et contribuent ainsi à aider les clubs à réduire de façon intéressante leur emprunte carbone de 28% (comparé aux emballages traditionnels décrits plus haut).
Donc en plus d’améliorer l’expérience des supporters, ils offrent aux clubs par la même occasion la possibilité d’atteindre les engagements n°3 et 6 visés par la Charte des 15 engagements, augmentant ainsi les chances des clubs signataires de percevoir leurs redevances relatives aux droits TV.
Ainsi, en intégrant des solutions éco-responsables comme Flycup, la Coupe du Monde de Rugby s’affirme comme un modèle de durabilité et montre l’exemple en faveur de la protection de la planète. Elle contribue à la fois à préserver l’environnement, à sensibiliser les participants et le public et à laisser un exemple positif pour les générations futures.
- Des stades responsables :
Les neuf stades qui accueilleront la Coupe du Monde de Rugby France 2023 à Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Saint-Denis, Saint-Etienne et Toulouse se sont résolument engagés dans une démarche responsable en faveur de l’environnement et de la société.
Soucieux de contribuer positivement à l’avenir de la planète, ces stades ont mis en place différentes initiatives concrètes visant à réduire leur impact écologique et à promouvoir des pratiques durables :
- La récupération des eaux de pluie : grâce à des systèmes de collecte et de stockage des eaux de pluie, ils peuvent ensuite les utiliser pour l’arrosage des pelouses, les sanitaires, voire le nettoyage des infrastructures. Cette approche intelligente permet de préserver les ressources en eau douce, particulièrement précieuses dans certaines régions où les stades sont situés.
- Le tri sélectif des déchets : ils mettent en place des dispositifs de collecte séparés pour les différents types de déchets générés pendant les matchs et les événements, favorisant ainsi le recyclage et la réutilisation des matériaux. Cette démarche contribue à réduire la quantité de déchets envoyés en décharge et à limiter l’impact environnemental de l’événement.
- La lutte contre le gaspillage des invendus de matchs : en partenariat avec des organisations caritatives locales, ils veillent à redistribuer les produits alimentaires non vendus, permettant ainsi de nourrir les personnes dans le besoin plutôt que de gaspiller des ressources alimentaires précieuses.
- L’utilisation de panneaux solaires : en intégrant des installations solaires sur leurs toits, les stades peuvent produire une partie de leur électricité à partir d’une source d’énergie renouvelable, réduisant ainsi leur dépendance aux combustibles fossiles et leurs émissions de gaz à effet de serre.
CONCLUSION :
La Coupe du Monde de Rugby se positionne comme un événement sportif responsable qui reconnaît les défis environnementaux auxquels elle est confrontée. Pour atténuer son impact négatif sur la planète, elle a opté pour des choix spécifiques en faveur de la durabilité articulée autour de trois axes clés. L’adoption de Flycup s’inscrit donc pleinement dans la volonté de la Coupe du Monde de Rugby de réduire son impact environnemental, en particulier en matière de gestion des déchets.