LA LOI AGEC ET LA RESTAURATION RAPIDE

• La loi AGEC, ou « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire », a été adoptée en France en février 2020 pour lutter contre le gaspillage et promouvoir une économie plus durable.
• Cette loi, qui s’applique à de nombreux secteurs, vise à réduire les déchets et à encourager la réutilisation, le recyclage et la valorisation des produits en fin de vie.
• Elle s’appuie sur plusieurs mesures concrètes : l’interdiction de certains produits jetables, la mise en place d’un système de consigne pour les bouteilles en plastique et les canettes, ou encore la création d’une filière de responsabilité élargie des producteurs pour les déchets d’ameublement.
• 100% des plastiques à usage unique devront être interdits d’ici 2040, avec une réduction de 50% d’ici 2030 et la consigne sera étendue à tous les emballages en verre d’ici 2025, avec un objectif de taux de collecte de 90%.
• La loi AGEC est une étape importante dans la transition vers une économie plus circulaire et plus respectueuse de l’environnement.

La loi AGEC a également un impact significatif sur le secteur de la restauration rapide en France. En effet, la loi prévoit l’interdiction progressive de nombreux objets en plastique à usage unique tels que les gobelets, couverts, pailles, touillettes, boîtes à burger et à salade, et les sachets ketchup et mayonnaise.

Cette mesure s’applique également aux emballages alimentaires, tels que les barquettes et les films en plastique, qui devront être remplacés par des alternatives plus durables et respectueuses de l’environnement.

De plus, la loi AGEC encourage la mise en place de systèmes de consigne pour les emballages en verre et en métal utilisés par les restaurants et les fast-foods. Cela implique que les clients devront rendre les récipients après utilisation pour qu’ils soient nettoyés et réutilisés, plutôt que de les jete.

Les restaurants pourraient également être tenus responsables de la gestion des déchets qu’ils produisent, ce qui les inciterait à adopter des pratiques plus durables et à réduire leur empreinte environnementale.

En ce qui concerne l’interdiction des produits plastiques à usage unique, les restaurants devaient arrêter de distribuer des pailles, des couverts et des touillettes en plastique depuis le 1er janvier 2021, et les sachets ketchup et mayonnaise depuis le 1er janvier 2022.

L’interdiction des gobelets, boîtes à burger et à salade, et des films et barquettes plastiques pour la restauration à emporter est entrée en vigueur le 1er janvier 2023. Selon le gouvernement français, la loi AGEC permettra ainsi de réduire la production de déchets plastiques de 20 % d’ici 2025 dans un objectif zéro plastique.

En ce qui concerne les systèmes de consigne pour les emballages en verre et en métal, la mise en place de ces systèmes est prévue à partir de 2023, mais cela peut varier en fonction de la région et de la taille de l’entreprise.

La restauration rapide est un secteur qui produit une quantité importante de déchets chaque année en France. En effet, de nombreux produits à usage unique tels que les gobelets, couverts, pailles, sachets et emballages alimentaires en plastique sont utilisés dans les fast-foods et les restaurants de vente à emporter.

C’est pourquoi viser la restauration rapide à travers la loi AGEC est important pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, cela permet de réduire la quantité de déchets plastiques à usage unique produits par le secteur de la restauration rapide, contribuant ainsi à réduire l’impact environnemental de cette industrie.

En effet, les déchets plastiques constituent une menace importante pour la biodiversité et pour la santé humaine, en raison de leur durée de vie très longue et de leur capacité à se fragmenter en microplastiques. Il faut par exemple 1000 ans pour qu’un emballage en polystyrène expansé (utilisé notamment pour emballer des kebab) se décompose dans la nature.

Ensuite, la loi AGEC encourage les restaurants à emporter et les fast-foods à adopter des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement, en proposant des alternatives plus écologiques et en mettant en place des systèmes de collecte et de recyclage des déchets.

Cette incitation peut également avoir un impact sur les choix des consommateurs, qui seront peut-être plus enclins à choisir des options plus durables et respectueuses de l’environnement.

Enfin, cibler la restauration rapide à travers la loi AGEC permet de sensibiliser davantage les entreprises et les consommateurs aux enjeux environnementaux liés à la production de déchets, et de les encourager à adopter des pratiques plus responsables et durables.

La mise en place de la loi AGEC peut également avoir des enjeux économiques importants pour le secteur de la restauration rapide.

Tout d’abord, cela peut inciter les entreprises à innover et à proposer des alternatives plus durables, en se tournant par exemple vers des emballages et des couverts biodégradables ou compostables. Cette innovation peut offrir de nouvelles opportunités économiques pour les entreprises qui seront en mesure de proposer des alternatives durables.

Les emballages et couverts biodégradables ou compostables sont des alternatives aux emballages et couverts en plastique traditionnels qui ne se dégradent pas naturellement dans l’environnement. Contrairement aux plastiques traditionnels, les matériaux biodégradables ou compostables sont conçus pour se décomposer sous l’action de micro-organismes présents dans le sol ou dans les installations de compostage.

Il existe différents types de matériaux biodégradables ou compostables, tels que le papier, le carton, le bois, le bambou, le PLA (un polymère à base de maïs), ou encore la canne à sucre. Ces matériaux peuvent être utilisés pour la fabrication d’emballages, de couverts, de gobelets, de sacs, etc.

Cependant, il convient de noter que l’utilisation de matériaux biodégradables ou compostables n’est pas toujours une solution miracle pour résoudre le problème des déchets.

En effet, leur dégradation dépend souvent des conditions environnementales, comme la température, l’humidité et la présence de micro-organismes. Si ces conditions ne sont pas réunies, les matériaux peuvent mettre beaucoup de temps à se dégrader, voire ne pas se dégrader du tout.

Il est donc important de choisir des matériaux biodégradables ou compostables certifiés selon des normes reconnues. Nous parlons en plus souvent ici de compostage industriel c’est-à-dire un compostage dans des conditions spécifiques (x degrés ; y% d’humidité, dans des conteneurs…).

Il existe un label encore plus impactant qui est le Home Compost qui signifie que les emballages se décomposent, pour le coup ici, de manière naturelle, dans un compost classique, à la maison.

Flycup propose actuellement un packaging en carton 100% recyclable grâce à des certifications classiques de recyclablilité. Nous avons également travaillé avec Veolia pour tester et approuver la recyclabilité à 100% de nos solutions afin d’aller au bout de la démarche.

Actuellement, l’entreprise est en train de développer une nouvelle solution en carton sans aucun revêtement plastique, mais avec un revêtement à base d’algues. Ces éléments, ainsi que notre fabrication en France, l’utilisation de vernis (et non de film palstique) ainsi que d’encre végétale (et non minérales), nous permettent aujourdhui d’avoir des émissions de carbone inférieur de 28% par rapport aux emballages traditionnels.

Néanmoins, nous cherchons quand même à aller plus loin. Pour cela, nous voulons retirer complètement toute trace de polymère dans nos emballages. Nous allons donc travailler avec un revêtement 100% biosourcé pour proposer désormais une solution sans aucun plastique et surtout compostable “home compost”.

En plus de cette solution compostable, l’équipe Flycup travaille également sur une solution 100% réutilisable et lavable, dans une logique de réduction des déchets. Cette solution permettrait aux restaurateurs d’utiliser les produits Flycup de manière circulaire, sans générer de déchets.

En résumé, la loi AGEC a un impact important sur le secteur de la restauration rapide en France, en encourageant l’adoption de pratiques plus durables et la réduction des déchets plastiques à usage unique.

Les restaurants devront s’adapter en proposant des alternatives plus écologiques et en mettant en place des systèmes de collecte et de recyclage des déchets. Cette mesure devrait permettre de réduire la production de déchets plastiques issus de la restauration rapide, qui représente actuellement environ 30 % de la production totale de déchets plastiques en France.

Face à ces nouveaux défis, Flycup propose des solutions pour répondre aux besoins de la restauration rapide et du secteur stade et événementiel plus largement, en matière d’emballages écologiques et durables.

La loi AGEG pourrait demain être également imposée au secteur événementiel, à l’image de la LFP qui conditionne désormais les redistributions des droits TV aux clubs en fonction de leurs engagements et actions RSE.